La préparation d’une station de ski pour accueillir une Coupe du monde est une tâche de grande envergure, où chaque équipe joue un rôle crucial. Dans cet entretien, une experte de la préparation des pistes nous dévoile les coulisses de ce travail minutieux.
« Tout le monde a un rôle à jouer »
La première étape du processus commence avec l’équipe du pump house. Leur mission? Mettre l’eau dans le système d’enneigement et dans les tuyaux. “Ils sont les premiers acteurs de ce cirque blanc,” explique Annie. Dès que cette étape est accomplie, l’équipe d’enneigement prend le relais pour fabriquer la neige, avant que l’équipe de BR n’intervienne pour la disposer de manière stratégique sur les pistes.
Les facteurs qui influencent la fabrication de neige
La neige parfaite pour une Coupe du monde n’est pas une mince affaire à fabriquer. L’un des premiers facteurs à prendre en compte est le nombre de canons à neige utilisés et l’humidité de l’air. “Il y a plein de paramètres à considérer,” explique-t-elle. “Si l’humidité est trop élevée, la neige risque d’être trop mouillée, ce qui peut nuire à la qualité des pistes.”
Tous les jours, l’équipe ajuste le placement des canons et surveille les conditions pour créer la neige optimale. “C’est vraiment une science,” précise Annie. “On commence par les secteurs les plus hauts et, petit à petit, on travaille vers le bas. Mais il arrive qu’il nous manque de la neige à certains endroits, comme en bas de la montagne, donc on déplace la neige là où elle est nécessaire.” C’est un travail de précision, où chaque centimètre de neige compte.
La gestion de la météo imprévue
Malgré la préparation méticuleuse, la météo peut parfois avoir des plans différents. “S’il y a une tempête de neige, on doit réagir rapidement. Des 4×4 sont prêts à dégager la neige, et des équipes de bénévoles se mobilisent,” explique la superviseure. En cas de besoin, des équipes supplémentaires sont affectées pour ajouter de l’eau et garantir une surface glacée, un processus crucial pour les compétitions.
Découvrez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessous.
